Étiquette : alerte médicament

13 mars 2018

L’ANSM réitère son interdiction de la PRP à visée non thérapeutique

Le 18 janvier 2018, l’ANSM* a publié un communiqué rappelant l’interdiction des injections de PRP en France pour les traitements esthétiques. Ce rappel à l’ordre vise spécifiquement les médecins proposant des actes de rajeunissement par PRP. Cette technique est en effet couramment utilisée pour le comblement des rides, le repulpage de la peau ou traitement de l’alopécie… Et ce malgré la législation en vigueur.

Selon l’ANSM, cette pratique ne serait pas sans risques, notamment en cas de pathologie associée (maladie auto-immune par exemple, prise d’anticoagulants, etc.)
L’utilisation des concentrés plaquettaires autologues à des fins thérapeutiques est toutefois autorisée mais à certaines conditions. Ils doivent être utlisés le cadre d’une seule et même intervention médicale, sans être conservés ou préparés au sein d’un organisme ou d’un établissement tiers.
Si la PRP à des fins esthétiques est interdite dans l’hexagone, de plus en plus de pays l’autorisent (Etats-Unis, Belgique, Tunisie, etc.) et la demande ne cesse de croître, en France comme ailleurs.
*Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé
6 novembre 2017

Le Propecia en question

La polémique sur le Propecia, médicament prescrit à 30 000 hommes contre la perte des cheveux, prend de l’ampleur. Pour la première fois, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a lancé une alerte sur les risques liés au Propecia. Elle en informera aujourd’hui les professionnels de santé à l’occasion d’une réunion avec le Collège national des médecins généralistes. Objectif : mettre en garde les patients contre cette molécule (Finasteride) qui permet de traiter une légère augmentation du volume de la prostate chez les seniors mais aussi, à plus petite dose, de réduire la calvitie chez des hommes plus jeunes. Elle est pour cela commercialisée sous le nom de Propecia depuis 1999. Cette molécule, prescrite à 30 000 patients est connue pour bloquer l’action de la testostérone. Elle accumule aujourd’hui les effets indésirables. « Des cas de dépression et d’idées suicidaires ont été signalés en plus des troubles sexuels, déjà connus. Ces effets ne sont pas réellement prouvés mais le principe de précaution s’applique » explique la docteur Caroline Semaille, directrice des médicaments anti-infectieux, en hépato-gastro-entérologie et en dermatologie à l’ANSM. Le message est clair : en cas de symptôme psychiatrique, arrêtez immédiatement ces comprimés et consultez rapidement un médecin. Cette mise en garde de l’ANSM intervient alors que l’Agen